Chez Tobiasse, le dessin est tout d’abord une écriture. « Je ne dis pas que je dessine, mais plutôt que j’écris un dessin. Quand je commence à dessiner, je démarre sans savoir ce que je vais faire, je me laisse aller. Ce sont le crayon ou la plume qui mènent la danse, pas moi. Ce n’est que derrière la surface que se cache une pierre précieuse à façonner et à polir. Le dessin doit rester libre, c’est la seule condition de son existence.
Le dessin était chez Tobiasse une expression majeure, un geste nécessaire, à la manière d’une respiration au cœur d’une musique intérieure. Il le comparait à une symphonie autour de laquelle s’organise l’orchestre des couleurs.